PANDÉMIE COVID-19
COVID 19 : Pourquoi des mesures aussi drastiques ?
Les mesures annoncées depuis deux jours par le gouvernement du Québec semblent extrêmes et il peut être difficile de comprendre les raisons derrière entres autres la fermeture des écoles. Voici donc une explication.
L’objectif est de limiter le plus possible la diffusion du virus pour éviter d’engorger le système de santé. D’ailleurs, le sous-ministre à la Direction générale de la santé publique du Québec, Horacio Arruda, ne cesse de dire en conférence de presse que le plus important c’est d’aplatir la courbe épidémique et de se laver les mains.
Qu’est-ce que la courbe épidémique ?
En limitant, le plus possible les contaminations cela évitera que les réseaux de santé soient saturés si l’on atteint le pic épidémique qui représente le nombre maximal de personnes infectées. En ralentissant le rythme de la propagation, on s’assure de protéger au final les personnes qui souffrent de maladies graves qui ont besoin de soins. En manquant de lits ou d’équipe médicale, cela pourrait être plus dangereux pour cette population.
Étaler la propagation du virus dans le temps
La seule manière de freiner la diffusion de la courbe est de limiter autant que possible les activités humaines et les interactions.
Par exemple, en fermant les écoles, annuler les grands évènements, développer le télétravail, se placer en quarantaine si l’on revient de l’étranger ou si l’on a des symptômes, en isolant les personnes de plus de 70 ans et éviter d’aller dans les foules.
« C’est sûr que cela entraîne des conséquences. On est bien conscient, mais on sait et je l’ai dit on veut être tous ensemble pour aplatir la fameuse courbe. Je sais que souvent on hésite d’aller vers ces éléments-là et en faisant tout cela on diminue le risque notamment que ça s’amplifie au cours des prochaines semaines. Après cela on va réévaluer, selon le type de transmission on décidera des milieux qui fermeront ou qui ne fermeront pas. Aussi ce que cela nous permet de faire c’est d’habituer la population à des choses qui s’en viennent. On n’aurait pas pu, au mois de janvier ou en début février, faire ce genre d’intervention. La population n’était pas au même rendez-vous par rapport au niveau du risque », explique en conférence de presse, Horacio Arruda.
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