Pour favoriser leur autonomie
Douze membres de Droit DI Rêver apprennent les rudiments de la cuisine
Douze membres de Droit DI Rêver, organisme communautaire accompagnant les personnes de la région vivant avec une déficience intellectuelle (DI) ou un trouble du spectre de l'autisme (TSA), ont participé, tout récemment à des ateliers de cuisine. L'objectif? Accroître leur autonomie.
Douze membres étaient répartis en deux groupes de six, le jeudi et le vendredi, à l’édifice Raphaël-Barrette, à Salaberry-de-Valleyfield. Durant six semaines, en mars et en avril dernier, ils ont pris connaissance des rudiments de base de la préparation d'un repas, et ce, dans le respect des consignes sanitaires.
L'expérience de cuisiner en groupe a été fort appréciée par les membres. Ceux-ci ont appris plusieurs choses telles que : découvrir les éléments nécessaires à la préparation d’un repas, connaître les étapes de la préparation d’un repas, diversifier les repas en incluant les aliments de chaque groupe alimentaire, reconnaître l’utilité des différents outils de cuisine, comment faire des économies quand on achète de la nourriture, suivre une recette, adopter les mesures d’hygiène de base en cuisine et gérer les quantités à préparer selon le nombre de personnes.
Devant l’intérêt et l’enthousiasme des « apprentis-chefs », une nouvelle série d'ateliers a débuté le 13 mai dernier et assurera un suivi aux participants. Ultérieurement, un atelier intermédiaire sera lancé et ultimement un cours avancé.
Rappelons que la mission de Droit DI Rêver est d'amener les membres à atteindre leur plein potentiel. Cette formation permet également aux membres de socialiser. L'autonomie est également visée par l'intermédiaire de trois autres volets soit la culture, le communautaire, les activités physiques.
Rêve ultime : La maison Droit DI Rêver
Puisque la mission première de Droit DI Rêver est de guider le plus loin possible les membres dans leur autonomie, le rêve ultime est qu'une maison soit mise à la disposition des membres dans laquelle ils pourraient vivre le quotidien et apprendre à s'y débrouiller. Cette maison deviendrait un lieu de rassemblement où les membres apprendraient à effectuer les tâches quotidiennes tel que : faire à manger, faire le ménage, faire la lessive, gérer un budget, gérer son horaire, etc. Soulignons que lorsque ces personnes sortent de l’école, peu de ressources sont disponibles immédiatement et ils perdent ainsi leurs acquis par manque de stimulation.
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