En été tout comme en hiver
Un achalandage record à prévoir au parc national d’Oka
Le parc national d’Oka jouit depuis un an d’un achalandage historique. Le parc de la Sépaq le plus proche de Beauharnois-Salaberry se prépare déjà à la saison estivale.
Une étude du ministère du Tourisme en automne, réalisée auprès de 38 000 visiteurs, avait constaté une hausse de 14% de l’affluence dans les parcs nationaux du Québec pendant l’été.
Même si les résultats officiels pour l’hiver ne sont toujours pas sortis, cette tendance semble perdurer. « Le bilan d’achalandage pour la saison hivernale ne sera pas disponible avant le mois d’avril, comme à l’habitude. Nous pouvons toutefois déjà noter que l’engouement pour les destinations de plein air, observé depuis le début de la pandémie, se poursuit cet hiver », explique Chantal Lemire, responsable du service à la clientèle du parc national d’Oka.
Le taux de satisfaction frise ainsi les 92% dans les parcs de la Sépaq. « Nous sommes très fiers d’avoir permis l’été dernier à des dizaines de milliers de familles québécoises de profiter de vacances presque normales dans les destinations de la Sépaq », témoigne-t-elle.
À quoi va ressembler l’été ?
Il est encore difficile de prédire à quoi s’apparentera la saison chaude, même si un vent d’espoir souffle sur le Québec avec la vaccination et le nombre de cas à la baisse. Les parcs n’ont pour l’instant reçu aucune directive de la santé publique, mais les consignes seront appliquées assure Mme Lemire.
L’achalandage risque cependant d’être aussi intense. « Les gens ont pris l’habitude de s’y prendre tôt et nous sommes en avance dans les réservations par rapport à l’année dernière. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne reste plus de disponibilité », indique-t-elle.
Environ la moitié des emplacements de camping et les trois quarts des chalets sont actuellement loués. « Dans les périodes plus achalandées, comme juillet et août, les places se raréfient, mais on peut encore faire de belles trouvailles dans la mesure où on fait preuve de souplesse sur la destination recherche, le type d’hébergement et les dates auxquelles on veut voyager », ajoute Mme Lemire.
L’été dernier, malgré une capacité d’accueil de 50%, le parc est tout de même parvenu à maintenir la même affluence que l’année précédente avec 610 000 jours/visites. « Pour nous, cela a été une excellente saison. On a eu un achalandage fréquent et on a constaté une hausse des cartes d’accès annuelles », souligne-t-elle. Il est arrivé que des gens soient refusés à la plage d’Oka.
Celle-ci se prépare donc pour la saison à venir. Elle précise que des travaux seront faits afin de mettre au goût du jour certains emplacements du camping à Oka et de terminer une toute nouvelle passerelle flottante.
Les effets bénéfiques de la nature
« Les gens semblent goûter aux bénéfices pour la santé physique et mentale du contact avec la nature, d’autant plus en ces temps de confinement. Les destinations de la Sépaq demeurent très populaires cet hiver », admet Chantal Lemire.
Parmi les détenteurs d'une carte annuelle Bonjour Québec, 87 % estiment que leurs visites en nature ont contribué à améliorer leur santé mentale et 84 % disent en avoir ressenti des bienfaits physiques.
« Nous souhaitons cet été encore aider la population à découvrir des joyaux naturels qui leur appartiennent et lui faire profiter des bénéfices positifs des activités de plein air et du contact avec la nature sur la santé physique et mentale », espère-t-elle.
Il est aussi possible d'observer des répercussions sur l’économie avec un ajout de 309 millions $ au produit intérieur brut (PIB) du Québec selon les chiffres dévoilés cet automne. Ce n’est pas moins de 4356 emplois directs, indirects ou induits qui ont été engendrés.
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