Santé publique de la Montérégie
Nouvelles règles d'isolement en présence d'un cas de COVID causé par un variant
Alors que les cas de COVID-19 ont diminué dans les dernières semaines, l’arrivée des nouveaux variants du virus inquiète grandement les autorités sanitaires, notamment la Santé publique de la Montérégie.
Dans une lettre adressée aux parents d’élèves fréquentant les établissements scolaires de la région, la directrice de la Santé publique de la Montérégie, Dre Julie Loslier a tenu à rappeler les règles à suivre en cas de contact avec un cas de COVID-19 causé par un variant.
À ce jour, les données démontrent que les variants du virus de la Covid-19 se propagent plus facilement. Considérant cette nouvelle réalité et le risque important d’éclosion dans les écoles, cela amène la direction de la Santé publique de la Montérégie à rehausser ses interventions en présence d’un cas causé par un variant.
« Si votre enfant a été en contact avec un cas causé par un variant, on demandera à votre enfant de s’isoler à la maison. À partir de maintenant, les autres membres de votre famille devraient également s’isoler. Il sera aussi recommandé que votre enfant passe un test pour la COVID-19. Si le résultat de son test est négatif, le reste de votre famille pourra reprendre ses activités. Cependant, votre enfant devra rester isolé selon les consignes reçues par la santé publique. Cette orientation provinciale vise à protéger davantage la communauté et permettre de ralentir la transmission des variants », indique la directrice.
Le 16 mars, l’Institut national de Santé publique du Québec (INSPQ) précisait, qu’en Montérégie, 15 cas du variant britannique et un de l’Afrique du Sud ont été détectés, alors que 78 étaient des cas présomptifs, c’est-à-dire en attente d’une confirmation.
« Depuis le 15 février 2021, un processus est en cours afin d’analyser tous les échantillons positifs au SRAS-CoV-2 du Québec par test d’amplification des acides nucléiques (TAAN) de criblage. Les résultats positifs seront ensuite analysés par séquençage génomique au Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) afin de confirmer le type de variant. Le séquençage génomique requiert un délai de 7 à 14 jours », explique l’INSPQ.
Finalement, rappelons qu’en point de presse, ce mardi, le premier ministre du Québec, M. François Legault, s’est dit fort préoccupé par l’arrivée des variants. « Il y a une augmentation dans plusieurs régions, puis les médecins de la Santé publique prévoient que d'ici la fin du mois prochain, la majorité des cas au Québec vont être des variants britanniques, donc ça veut dire des cas beaucoup plus contagieux », a-t-il indiqué en ajoutant que la situation fait craindre une troisième vague.
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