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Portrait de femmes inspirantes

Sandrine Vinet: au coeur de la crise sanitaire depuis près d’un an

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8 mars 2021
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

L’année 2020 de la pharmacienne et entrepreneure Sandrine Vinet n’a pas été de tout repos. Marquée par la pandémie, elle qualifie celle-ci de stressante, épuisante et exigeante. Si au départ, son souhait le plus cher était de protéger ses employés, au cours des prochains mois, elle sera parmi ceux qui vaccineront la population contre la COVID-19.

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, Néomédia est allé à la rencontre de femmes inspirantes de la région qui auront été toutes particulièrement affectées par le contexte de pandémie. Leur point en commun? Avoir été au coeur de la crise sanitaire sans précédent qui nous touche depuis mars 2020.

« À l’époque, quand le Québec a été mis sur pause, on ne savait pas ce qui nous attendait. Ma première préoccupation était, en tant que propriétaire de pharmacies et patronne, de protéger mes employés et de maintenir les services essentiels en toute sécurité pour nos patients. On ignorait comment le virus se propageait, quelles clientèles étaient les plus vulnérables face à la maladie. Aucune aide financière n’était disponible pour nous aider et nous n’avions pas de directives gouvernementales non plus », raconte la pharmacienne qui possède cinq pharmacies Familiprix, soit une à Coteau-du-Lac, trois à Salaberry-de-Valleyfield et une à Châteauguay avec ses associés Marc-André Sauvé, Benoit Morand, Éric Péladeau et Michel Vinet. 

Proactive dès le départ

Malgré ces facteurs inconnus à ce moment, Mme Vinet a été parmi les premières entreprises a être proactives dans ses succursales. Des plexiglas ont été installés rapidement pour protéger le personnel. Un triage a été mis en place à l’entrée du commerce, tout comme la désinfection des mains. De la signalisation et des affiches ont aussi été positionnées pour inciter les clients à circuler à sens unique dans les rayons.

Lorsque plus de données sur la COVID-19 ont été connues, Mme Vinet a mis en place d’autres mesures de protection pour sa clientèle et son personnel. La partie boutique de ses pharmacies a été fermée et les services à l’auto de même que les livraisons ont été préconisées.

« En dépit de tout le stress vécu à cette époque, je pouvais compter sur mes associés. Pendant la crise, chacun s’est concentré sur une pharmacie et s’est assuré du bon fonctionnement de celle-ci. Nous étions plusieurs têtes pour réfléchir et ça a été très bénéfique pour moi. J’ai eu un excellent support de mes associés », ajoute-t-elle.

Au fil des mois, les équipes de Sandrine Vinet ont trouvé leur rythme de croisière et ont pris de nouvelles habitudes. « Je suis très fière de dire que nous n’avons eu aucun cas de transmission de la COVID-19 provenant de nos employés dans nos succursales. Malgré tout, nous avons été là pour servir et informer nos patients. Il faut aussi dire que nous avons publié des capsules sur notre page Facebook pour renseigner la clientèle sur divers sujets touchant la pandémie. »

Nouveaux défis

Comme dans plusieurs domaines, la crise sanitaire a amené son lot de tâches supplémentaires dans les commerces de Mme.Vinet. « Surtout au niveau du nettoyage. Mais ça nous a aussi permis de pousser l’utilisation de notre application web. Celle-ci nous permet de répartir nos tâches et de savoir  à quel moment il faut préparer les prescriptions. Notre boutique en ligne a aussi été très populaire, ce qui nous a aidés à diminuer le trafic en magasin. »

On peut aussi affirmer sans se tromper que les dépenses ont été plus importantes pendant la crise. Masques, désinfectants, plexiglas et tous les autres moyens de protection sont utiles, mais ont des coûts importants pour les entrepreneurs. 

Que réserve 2021?

En 2021, Mme Vinet et cinq de ses collègues et une infirmière iront aux premières loges de la crise pour être parmi ceux qui vaccineront les gens contre la COVID-19. Au cours des derniers mois, le gouvernement a donné son aval pour que les pharmaciens reçoivent une formation en ce sens.

« Nous sommes prêts, il ne manque que les détails. Où se fera la vaccination et quand? Mais quoi qu’il en soit, nous sommes heureux de pouvoir apporter notre aide. Nous serons là jusqu’à la fin de la crise. On ne laissera pas tomber nos clients. »

En cette Journée internationale des droits des femmes, qui sont les modèles féminins de Mme Vinet? « Je dirais Geneviève Guilbault, la vice-première ministre du Québec et Diane Lamarre que l’on voit à la télévision. La première parce que c’est une mère de famille de jeunes enfants, mais aussi une femme de tête qui répond avec aplomb aux questions des journalistes depuis plusieurs mois. Elle fait un excellent travail. La seconde parce qu’elle m’a enseigné et que j’ai beaucoup de respect pour elle. Elle a défriché beaucoup dans notre profession.

Enfin que représente cette journée importante pour la gent féminine pour Mme Vinet? «  C’est le moment de se rappeler tout le chemin parcouru, mais aussi de voir tout celui qu’il reste à tracer. C’est aussi une bonne occasion de se souvenir des femmes importantes dans nos vies et de celles qui nous inspirent. Je suis chanceuse. En pharmacie, c’est un milieu à prédominance féminine où l’entraide, l’empathie et le dévouement sont très présents », conclut-elle

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  • CP
    Claire Pagé
    temps Il y a 3 ans
    Merci de mettre en valeur des femmes de cœur et de tête comme Mne Vinet , bravo pour tout ce travail .
  • RO
    Rosane Ouellet
    temps Il y a 3 ans
    Étant une professionnelle de la santé, je suis plutôt interpellée par cette article sur Madame Vinet. Elle a probablement deux visions de cette pandémie: celle de la femme d’affaire et celle de son intérêt personnel. En effet, bien qu’il y ait des consignes très claires pour limiter les conséquences graves de cette pandémie, Madame reçoit des ami(e)s régulièrement chez elle à son chalet, a fait de la location à court terme l’été dernier à des groupes de personnes qui manifestement n’étaient pas de la même famille et s’est permise d’aller faire du ski à Revelstoke en Colombie Britannique avec sa famille et d’autres membres de sa famille pendant la semaine de relâche. Je ne comprends donc tout simplement pas comment elle peut renseigner les gens et les encourager à suivre les consignes sanitaires alors qu’elle ne les suit pas elle-même. Il faudrait peut-être lui demander et en faire l’objet d’un second article.

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