Le CISSS de la Montérégie-Ouest lance son tout premier balado
Un balado du CISSSMO pour réinventer la santé
Alors que les zones chaudes et les éclosions ont fait les manchettes, ce sont tous les employés du réseau dont le quotidien a été chamboulé depuis mars 2020 pour livrer le combat contre la COVID-19. De l’oncologie jusqu’au soutien à domicile, tous les domaines ont été touchés par le virus.
Afin de mettre en lumière la réalité des différentes équipes sur le terrain en plus d’offrir une incursion dans l’univers de la santé en temps de pandémie, le CISSS de la Montérégie-Ouest lance son tout premier balado intitulé, Réinventer la santé ensemble.
Dans les premiers épisodes, cinq employés du CISSSMO y racontent comment, pendant la pandémie de la COVID-19, ils ont trouvé différentes façons de se réinventer jour après jour.
Réinventer la santé ensemble
Dans ce balado, animé par Marie-Ève Poirier, agente d’information, il est possible de rencontrer Diane Ladouceur, préposée aux bénéficiaires, Sonia Turcotte, éducatrice, Josée Boutin, auxiliaire aux services de santé et services sociaux, Jean-François Matte, organisateur communautaire, et Marie-Josée Beaudoin, infirmière pivot en oncologie.
Sous forme d’entrevues, les invités partagent leurs plus grands défis, leurs meilleures anecdotes ainsi que leurs moments de doutes et d’espoir.
Un avant-goût
« Avoir un cancer crée déjà beaucoup d’anxiété. Les gens tombent à la renverse. Pour ces patients, la COVID-19 était un peu la cerise sur le sundae. La pandémie est venue doubler leur anxiété et leur isolement », Marie-Josée Beaudoin, infirmière pivot en oncologie, à l’Hôpital du Suroît.
« Notre rôle est d’offrir les soins nécessaires aux usagers à leur domicile. Pendant la pandémie, nous avons continué à offrir ces services. Pour les usagers, c’était rassurant. Cela nous a permis de répondre à leurs questions, de les rassurer, mais surtout de ne pas défaire leur routine », Josée Boutin, auxiliaire aux services de santé et services sociaux au CLSC de Saint-Polycarpe, soutien à domicile.
« Avec le port du masque, il est parfois difficile de communiquer. Un usager que je suis est malentendant, c’était difficile pour lui de ne pouvoir faire la lecture labiale de mes lèvres. À un certain point, il en a même pleuré, car nous étions incapables de retrouver la relation fluide que nous avions établie », Sonia Turcotte, éducatrice au Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et troubles du spectre de l’autisme de Valleyfield.
« Avec les résidents, l’approche reste la même, ce sont les contacts humains qui ont changé. Ils sont habitués à prendre nos mains, à nous toucher. Maintenant, on doit faire attention pour notre santé, mais surtout pour les protéger », Diane Ladouceur, préposée aux bénéficiaires au CHSLD Pierre-Rémi-Narbonne de Saint-Rémi.
« Ce qui m’apporte de la satisfaction, c’est de sentir que l’on sert à quelque chose en ce temps de pandémie. De contribuer et de répondre adéquatement aux besoins que génère cette crise. De minimiser les effets de la pandémie, autant au niveau du virus qu’au niveau psychosocial. S’assurer que les services soient offerts à la population. On met l’épaule à la roue au meilleur de notre expertise », Jean-François Matte, organisateur communautaire au CLSC Kateri.
Les cinq premiers épisodes sont disponibles sur les chaînes d’écoute en continu donc Spotify, iTunes et Sound Cloud.
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