Si la situation continue de se stabiliser
Québec permettra les rassemblements familiaux du 24 au 27 décembre
En dépit du contexte actuel qui perdure depuis des mois, il sera permis de se rassembler en famille les 24, 25, 26 au 27 décembre. Cependant, pour pouvoir le faire, il faudra respecter un certain nombre de règles dont celle de se réunir avec un maximum de dix convives.
« Je veux passer un contrat moral avec les Québécois aujourd’hui. Nous permettrons les festivités en famille pendant le temps des Fêtes en échange nous demandons à la population de réduire au maximum ses contacts une semaine avant et une semaine après Noël dans l’optique de limiter la propagation de la COVID-19 au maximum », a lancé le premier ministre du Québec, François Legault dans son point de presse du jeudi 19 novembre à 17h.
Pour le Jour de l’an, pyjama et soirée télé seront au programme puisque tout rassemblement sera interdit.
Encourager le télétravail
Pour faire en sorte que les Québécois respectent leur part du marché, François Legault a demandé la collaboration des employeurs de la province. « Je leur demande de permettre le télétravail le jeudi 17, le vendredi 18, le lundi 21 et le mardi 22 décembre. Ce n’est pas une obligation, mais si vous pouvez le faire et que vous avez les moyens de le faire, s’il vous plaît, faites-le », a-t-il recommandé aux entreprises capables de réduire leurs activités.
À l’instar de leurs parents, les enfants aussi devront s’adapter pour pouvoir fêter Noël en famille, notamment sur le plan scolaire (voir autre texte).
Plusieurs mesures à respecter lors des rassemblements
Pendant les quatre jours où les rassemblements familiaux ou entre amis pourront se faire, il faudra respecter plusieurs mesures sanitaires. « Évidemment, toute personne qui présentera des symptômes de la maladie devra s’abstenir de se rassembler pour éviter de contaminer les autres. Il faudra aussi porter le masque, se laver les mains et se tenir à deux mètres lorsque ce sera possible. Enfin, si quelqu’un ne se sent pas à l’aise face à ses rassemblements, par exemple des grands-parents, s’il vous plaît respectez leur volonté et ne vous rassemblez pas », a ajouté le Directeur national de la santé publique, Horacio Arruda en précisant qu’il n’est pas requis de célébrer les quatre jours où ce sera permis.
Comme dans tout contrat, M. Legault a rappelé que des risques y sont associés. « En ce moment, la famille est ce qui permet de nous changer les idées et de nous ressourcer. La bataille qu’on est en train de vivre sera longue et il sera important de faire le plein d’énergie pendant ces quatre jours. Toutefois, cela est conditionnel au maintien d’un nombre de cas assez bas et à une non-explosion des cas d’hospitalisations. Tout pourrait changer si la situation l’exige », a-t-il rappelé avant de lancer que tous les efforts faits d’ici là pourront contribuer à la diminution des cas.
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