Lors d'une chronique à la radio
Centre Mère-Enfant: Pierre-Yves McSween se prononce sur la question
Ce jeudi 12 novembre, les auditeurs du 98,5 FM à Montréal ont eu un bon exemple du dicton suivant: on peut sortir une personne de sa région, mais on ne peut pas sortir une région d’une personne. C’est que le chroniqueur économique Pierre-Yves McSween a profité de sa chronique matinale pour aborder un sujet qui retient l’attention localement actuellement: le Centre Mère-Enfant.
C’est dans la deuxième partie de sa chronique intitulée Le télétravail devrait-il devenir un avantage imposable? du 12 novembre que le comptable le plus aimé au Québec a abordé l’épineux sujet.
Pour aborder ce sujet qui retient l’attention dans l’actualité régionale, il a précisé d’entrer de jeu qu’il souhaitait démontrer un bon exemple d’un cas où le gouvernement devenait le complice des problèmes économiques d’une région.
Après avoir décrit le Centre hospitalier de Salaberry-de-Valleyfield comme un hôpital régional, le renommé auteur, conférencier et chroniqueur télé et radio a énuméré les trois facteurs qui aident une municipalité anciennement industrielle à supporter la région: les hôpitaux et les universités et les cégeps. Il a ajouté que ces établissements sont des pôles d’attraction économiques qui attirent une clientèle.
En parallèle, il y a les viles qui se développent ailleurs, comme Montréal qui s’étend jusqu’à Vaudreuil-Dorion à cause de la banlieue. « Donc, le gouvernement souhaiterait déplacer tout ce qui touche la famille à Vaudreuil-Dorion, dans une nouvelle institution (de santé), une ville qui vit déjà bien de l’offre et la demande », a-t-il remis en contexte.
Selon lui, le gouvernement subtilement, dans son analyse des chiffres, se dit que Vaudreuil-Dorion est l’endroit tout désigné pour y ouvrir un nouveau centre (hospitalier). Il souligne que cette solution n’est sans doute pas la meilleure puisque « des villes comme Valleyfield ou Sorel, anciennement industrielles ont besoin de pôles d’attraction. Alors si tu dénudes volontairement des institutions ou établissements publics qui attirent des médecins, qui va soigner tes gens si tu continuer à vider des régions de services. Si tu détruis une région pour aller à 15-20-30 km à côté est-ce que sera payant à long terme? », questionne-t-il avant de conclure que c’est une réflexion qui doit être faite par le gouvernement provincial.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.