8 plaintes sur 10 acheminées à la Ville concernent cette problématique
Réfection de rues à Salaberry-de-Valleyfield pour diminuer la vitesse sur son territoire
Près de 80 %, des plaintes reçues à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield concernent la vitesse dans les rues de la municipalité. C’est la statistique avancée par le maire Miguel Lemieux lors du Rendez-vous citoyens du 5 juin dernier. En lien avec cette problématique, le premier magistrat est revenu sur la mission du comité circulation et les mesures concrètes mises en place pour pallier à ce problème.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, M. Lemieux a précisé qu’entre 2002 et 2017, le nombre d’accidents était en baisse sur le territoire municipal, malgré l’augmentation de voitures sur les routes.
Une méthode reconnue mondialement pour étudier chaque plainte
Pour se pencher sur les plaintes reçues concernant la vitesse sur le territoire municipal, un comité circulation a été mis en place. Sa mission? Analyser chacune des demandes qui lui sont soumises selon la méthode V85, une démarche exigée par le Ministère des Transports du Québec et reconnue internationalement.
Moyens d’interventions mis en place
En fonction des résultats de cette étude, des moyens d’intervention peuvent être appliqués. Parmi eux, on en retrouve deux qui sont le plus souvent priorisés soit la répression ou l’implantation d’aménagements physiques.
Le premier implique l’intervention des policiers qui se rendent sur place pour remettre des constats d’infractions aux conducteurs fautifs. Le second implique l’aménagement de moyens physiques pour ralentir la vitesse dans les rues.
« Plusieurs études démontrent que l’implantation de dos d’âne dans un secteur résidentiel n’est pas la solution idéale pour ralentir la circulation. Au contraire, les automobilistes ralentissent avant, mais ils accélèrent après leur passage sur celui-ci, ce qui est tout aussi dangereux. Cette solution peut être implantée dans des entrées d’école de parc, mais pas dans une rue », précisait M. Lemieux.
La meilleure option selon lui et ses collègues conseillers municipaux? C’est celle récemment implantée à quelques endroits sur le territoire dont à l’intersection Sainte-Thomas et Salaberry, près du Centre hospitalier du Suroît. « Dans les faits, la largeur des voies n’a pas été modifiée. Mais pour notre subconscient, on a l’impression que c’est très étroit et on ralentit lorsqu’on passe à cette intersection. C’est pour cette raison qu’on a opté pour des avancées de rues lors de la reconstruction. Cette façon de faire réduit aussi le temps de traverser pour les piétons dont les jeunes enfants qui se rendent à l’école située tout près », expliquait-il.
Un citoyen demeurant aux coins des rues Salaberry et Quévillon a noté l’efficacité de ces avancées de trottoirs. « Depuis qu’elles ont été faites à quelques mètres de chez moi, aucun accident n’est survenu alors qu’avant on en notait assez fréquemment. Les familles se sentent plus en sécurité lorsqu’elles circulent sur la rue », indiquait Jacques Lecavalier lors de la période de questions.
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