Quatrième vague de COVID-19
Le CISSSMO assure que la situation est sous contrôle à l’hôpital du Suroît
Avec un important manque de ressource à l’hôpital du Suroît, ainsi que dans les autres établissements du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Ouest, et un haut taux d’occupation de l’urgence, la quatrième vague de COVID-19 ne sera pas simple à gérer.
« Des rencontres ont lieu depuis début juillet. Notre préparation concerne le volet ressource humaine, les équipements de protection individuelle, les aménagements des lieux physiques et tout ce qui concerne la communication d’informations pertinentes aux employés et aux usagers », explique Catherine Brousseau, agente d’information aux communications du CISSS de la Montérégie-Ouest par courriel.
Les hôpitaux Anna-Laberge, où la majorité des cas de COVID-19 de la région sont redirigés, et le Suroît ont actuellement cinq personnes hospitalisées en lien avec le coronavirus. La situation n’est donc pas critique pour l’instant comme c’est déjà le cas dans d’autres établissements de santé, dont l’hôpital du Lakeshore, qui constatait des bris de protocole, tel que le rapportait plus tôt cette semaine La Presse.
« Lorsque requis, des interventions de la part de nos équipes de la prévention et contrôle des infections sont effectuées auprès de certains usagers et travailleurs ne respectent pas les consignes sanitaires en vigueur », assure Mme Brousseau.
Les membres du Service de prévention et contrôle des infections (PCI) ainsi que le Service de santé, sécurité et mieux-être au travail (SSMÊT) effectuent des suivis rigoureux des tournées de vérification, une unité dédiée COVID-19, des rencontres avec les chefs d’unité ainsi que plusieurs rappels faits aux employés sur les plateformes de communication interne.
Éviter le pire cet automne
La quatrième vague arrive à grands pas, alors que la province enregistrait ce vendredi 750 nouvelles infections en 24 heures. Même si plusieurs personnes sont désormais vaccinées, limitant les formes graves de la maladie, il reste que l’impact est attendu sur les hôpitaux selon les experts.
« Comme pour pratiquement tous les hôpitaux du Québec, la situation est difficile dans les urgences en raison d’un manque de main-d’œuvre ainsi que la période de vacances. Nous avons conscience de la criticité de la situation, c’est pourquoi nous travaillons sur tous les fronts pour trouver différentes solutions », assure Mme Brousseau du CISSSMO.
Parmi celles-ci, une nouvelle campagne de recrutement « express » sur les médias sociaux est à venir dans les prochaines semaines pour recruter des gens en renfort et ainsi diminuer la pression sur les équipes.
Les transferts vers d’autres établissements ne sont pas exclus afin « d’optimiser l’utilisation des lits et présence des ressources humaines », ajoute-t-elle.
D’autres alternatives à l’urgence seront également rappelées à la population comme le médecin de famille, la pharmacie et les médecins en groupe de médecine familiale. Différents outils se trouvent sur la page urgenceoupas.ca.
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