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Un taux d’occupation préoccupant

Période critique à l'Hôpital du Suroît

durée 16h31
9 décembre 2020
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Sans pouvoir confirmer le nombre exact d’employés qui seront délestés, ni même combien de chirurgies seront reportées, Jade St-Jean, conseillère-cadre aux communications externes au CISSSMO, souligne que l’organisation étudie les différentes avenues possibles, afin d’assurer le maintien des services essentiels et ceux liés à la COVID, dans ses différents établissements, dont l’Hôpital du Suroît. 

« Nous regardons, dans l’ensemble des secteurs, quelles chirurgies et quels services seront affectés, dans les prochains jours, afin de réduire le plus possible, la pression sur notre personnel », explique Mme St-Jean, jointe au téléphone par l’équipe de Néomédia.

Elle tient, tout de même à rassurer la population que les chirurgies dont le retardement pourrait avoir de plus grands impacts dans le temps, notamment les chirurgies oncologiques, seront maintenues.

Un taux d’occupation préoccupant

Alors que le taux d’occupation de l’urgence de l’Hôpital du Suroît a atteint 191%, ce mercredi, le CISSSMO a lancé un message d’alerte à la population en demandant d’éviter le plus possible de s’y rendre, et ce, jusqu’à nouvel ordre. « On remarque une augmentation de l’achalandage, comme c’est le cas chaque année, mais les conditions actuelles compliquent les choses », poursuit Mme St-Jean. 

Selon la conseillère, quand on remarque un débordement au niveau de l’urgence, c’est généralement un signe d’un blocage ailleurs dans l’hôpital. « En ce moment, la chaîne de fluidité est impactée. Comme nous manquons de place en hébergement, nous avons des patients qui sont toujours à l’hôpital, en attente d’une place, et par conséquent, occupent un lit qui normalement serait transféré à un patient de l’urgence. Évidemment, le fait d’être à court d’un hôpital sur le territoire vient grandement impacter le réseau. »

N’étant pas un établissement désigné pour recevoir les patients atteints de la COVID-19, l’Hôpital du Suroît ne compte donc pas de cas entre ces murs. Or, Mme St-Jean insiste sur le fait que l’urgence n’est pas l’endroit désigné pour le dépistage.

« Plusieurs personnes se rendent à l’urgence avec des symptômes de la COVID-19 et espèrent pouvoir passer le test de dépistage. Il est très important que les gens comprennent qu’il y a, partout sur le territoire, des cliniques spécifiquement pour le dépistage, et cela est sans compter les cliniques mobiles sans rendez-vous que l’on déploie toutes les semaines », ajoute-t-elle. 

La pénurie de main-d’oeuvre, le noeud de la guerre

Si le fait de devoir délester des employés alourdit la situation, la pénurie de main-d’oeuvre décriée depuis plusieurs années reste toujours un enjeu majeur.

« Je ne peux pas confirmer combien de personnes exactement il nous manque, mais nous avons un grand besoin d’infirmières et d’infirmières auxiliaires. En ce moment, avec la COVID, plusieurs ont été mises en arrêt de travail, je pense, entre autres aux personnes immunosupprimées, ou les femmes enceintes. Nous en avons aussi en congé de maladie », poursuit Jade St-Jean.

Selon les dernières données publiées par Québec, près de 7000 personnes travaillant dans le domaine de la santé étaient actuellement en arrêt de travail pour maladie ou autre. 

« Depuis février dernier, nous offrons aux infirmières à temps partiel d’opter pour un poste à temps plein. Nous avons eu plusieurs personnes qui ont levé la main, mais pour d’autres, un poste à temps partiel reste l’idéal, selon leur situation. De plus, comme nous avons beaucoup de postes temporaires à combler, il est plus difficile de recruter. Les candidats se tournent majoritairement vers des postes permanents », ajoute Mme St-Jean. 

Anticiper le retour des Fêtes

« Après Noël, c’est certain que ça va être critique difficile », ajoute la conseillère. « Si on veut vraiment faire une différence, il faut garder en tête que bien souvent, l’urgence n’est pas l’endroit désigné. Il existe plusieurs ressources pour aider les patients à prendre une décision éclairée, je pense, entre autres, à la ligne Info-Santé, les pharmaciens, les médecins de famille, ou les différentes cliniques. Les ressources sont là, maintenant c’est aux gens de les utiliser », conclut Mme St-Jean.

 

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