« Nous exigeons une levée immédiate des barricades »
Blocus autochtone: Claude DeBellefeuille prend position pour les entreprises d'ici
Devant le déploiement d’une crise aux effets graves pour l’économie du Québec et de la Montérégie, la députée de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille a jugé pertinent d’exprimer sa solidarité à l’endroit des citoyens et des entreprises affectées par le blocus.
Au courant de la semaine, Madame DeBellefeuille a contacté une dizaine d’entreprises de partout dans le comté de Salaberry-Suroît afin de suivre de près la situation. « Alors que certaines entreprises n’ont pas encore été atteintes par le blocus, d’autres ont déjà à assumer de coûteuses conséquences. Chose certaine, nous entrons dans une phase critique où les répercussions seront bientôt partagées par plusieurs secteurs économiques d’ici », ajoutant que d’autres régions québécoises sont déjà aux prises avec des mises à pied temporaire, par exemple.
Rappelons qu’en début de semaine, Néomédia s’est entretenu avec Guy Marchand, président de Budget Propane à Salaberry-de-Valleyfield qui indiquait craindre une pénurie imminente de propane. « Nos réserves d’entreposage commencent dangereusement à diminuer. Elles nous ont permis de fonctionner depuis le début de la crise, mais la semaine prochaine nous pourrions être à sec », soulignait le président de l’entreprise qui dessert Vaudreuil-Soulanges, Salaberry-de-Valleyfield ainsi que l’ouest de la province et l’Est ontarien.
Depuis le début de la crise, le Bloc Québécois a multiplié les propositions au premier ministre Trudeau : cellule de crise rendant des comptes quotidiens, établissement d’une table permanente de négociation, nomination d’un médiateur indépendant, remplacement des policiers de la GRC sur le territoire de la nation Wet’suwet’en par des policiers autochtones et suspension temporaire des travaux du gazoduc GasLink, notamment.
« Nous avons des raisons de croire que ces propositions mèneraient non seulement à la levée des barricades, mais aussi à un dialogue durable avec les Wet’suwet’en en respect de leurs droits, a suggéré madame DeBellefeuille. En revanche, le recours à la violence porte la promesse qu’il faudra y revenir encore et encore parce que cette provocation ne règlera rien et pourrait mener à une escalade violente. Je comprends toutefois qu’éventuellement, le gouvernement du Québec, qui cherche activement des solutions, pourrait n’avoir plus le choix d’y recourir. »
La députée invite les entreprises et les citoyens ayant des enjeux à faire valoir à s’adresser au bureau de circonscription de Salaberry-Suroît où ils recevront du support et qui lui communiquera les situations ainsi présentées.
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