Deuxième trimestre de 2021
Salaberry-de-Valleyfield connait une hausse de son activité immobilière
Le plus récent bilan présenté par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec, (APCIQ), Salaberry-de-Valleyfield figure parmi les agglomérations affichant une des hausses d’activité les plus élevées au deuxième trimestre de 2021.
En effet, la région a connu une hausse de ses ventes de 72% avec 231 ventes. Le bilan permet également de constater que le nombre de nouvelles inscriptions sur le marché a lui aussi augmenté pour cette même période. Près de 230 inscriptions ont été répertoriées, soit une hausse de 96%.
Quant au prix moyen, pour les résidences unifamiliales sur le territoire de Salaberry-de-Valleyfield, celui-ci a connu une hausse de 35% au cours du deuxième trimestre de 2021 pour atteindre 323 389 $. Quant au délai de vente moyen, il se situait autour de 25 jours.
La tendance est également observable dans le marché du multilogements. Dans ce cas-ci, l’augmentation du prix moyen est de 49% pour se situer à plus de 343 350$. Le rapport permet également de constater que dans les 12 derniers mois, 46 résidences unifamiliales à plus de 300 000$ ont été mises en vente et 19 d’entre elles ont trouvé preneurs en étant sur le marché environ 2,5 mois.
« Un an après les mesures de confinement qui avaient fait chuter l’activité transactionnelle, force est de constater que le marché a fait plus que rebondir : il a connu une accélération phénoménale de son expansion et affiche des records de vente et de prix. Si au deuxième trimestre de 2021, on enregistrait encore de nouveaux records, on remarquait aussi, en contrepartie, une décélération du rythme de croissance de l’activité », commente Charles Brant, directeur du Service de l’analyse du marché de l’APCIQ.
« Cette surchauffe immobilière dans la plupart des marchés de la province commence à préoccuper plusieurs observateurs de l’industrie. Néanmoins, ce niveau d’activité n’est pas soutenable compte tenu de l’augmentation record des prix dans toutes les catégories et de la pénurie généralisée d’unifamiliales ainsi que, dans une moindre mesure, de copropriétés. Les enjeux d’abordabilité qui se profilent avec la tendance plutôt haussière des taux d’intérêt hypothécaires, la mise en place de mesures visant à calmer le marché, conjugué aux effets de sortie de la crise sanitaire sur l’épargne et le comportement des ménages, laissent présager une dynamique transactionnelle en retrait d’ici la fin de l’année », précise-t-il.
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