Contact sexuel sur un enfant
René Boisvert est inscrit au Registre des délinquants sexuels à perpétuité
Un quinquagénaire de Rigaud, René Boisvert, ancien enseignant qui a un antécédent d’agression sexuelle a été condamné à 90 jours de prison, le mercredi 25 septembre dernier au Palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield. Cette peine lui a été imposée après avoir été reconnu coupable de contact sexuel sur un enfant de moins de 16 ans.
Les faits reprochés à l’accusé remontent à l’été 2017 alors qu’il était couché dans un hamac aux côtés de la victime. Il a alors glissé sa maison dans les sous-vêtements de celle-ci pendant quelques secondes.
M. Boisvert, 55 ans, qui a été enseignant pendant 24 ans encourait à une peine d’emprisonnement de 14 ans maximum. La poursuite recommandait une incarcération de 10 à 12 mois alors que la défense plaidait pour une mise à l’ombre de 90 jours à purger de façon discontinue, soit du samedi 9h au dimanche 17h. Une suggestion qui a été entérinée par la juge Marie-Chantal Doucet.
Au terme de sa peine, il devra aussi se soumettre à diverses conditions, telles que: compléter une thérapie, fournir un échantillon d’ADN, ne pas posséder d’arme pour la prochaine décennie, ne pas se trouver en présence de personnes de moins de 14 ans dans un parc public, une garderie, un terrain d’école, un terrain de jeu ou un centre communautaire ou encore d’accepter un emploi où il serait en autorité face à une personne de moins de 14 ans. Il ne peut pas non plus utiliser un ordinateur dans le but de communiquer avec des personnes de moins de 14 ans.
« Mon client a perdu son emploi dans l’enseignement à la suite d’une accusation de conduite avec les capacités affaiblies. Lui et sa conjointe ont vécu des moments difficiles depuis ce temps, en perdant successivement leurs emplois. Ils en ont trouvé d’autres depuis, mais ils ont dû accepter des baisses de salaire importantes », précisait Me. Martin Pilote à la juge.
Faible risque de récidive
Selon une évaluation psychologique déposée en cour, l’accusé présente un faible risque de récidive. Tout au long des procédures, de la dénonciation à l’imposition de la peine, M. Boisvert a eu le support de sa conjointe.
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