Un Campivallensien s’avoue coupable de voyeurisme
Un Campivallensien oeuvrant dans le domaine de la construction, Samuel Latour, a été reconnu coupable de voyeurisme, le mardi 18 décembre en salle 1 du Palais de justice de Valleyfield. Les faits reprochés se sont passés en 2015 et deux victimes, dont une mineure sont impliquées dans ce dossier.
Tout a débuté alors que l’accusé aujourd'hui âgé de 22 ans, fréquentait une jeune femme et qu’il résidait au domicile de celle-ci. La maison était aussi occupée par les parents de la jeune femme, ses deux soeurs et son frère.
L’accusé a pour une raison inconnue, filmé des images pornographiques des deux soeurs de sa conjointe. L’une des deux jeunes femmes était âgée de 16 ans au moment des faits. Devant le juge Joey Dubois, l’accusé a certifié que les images n’avaient pas été copiées et qu’elles ne se retrouvaient pas sur Internet.
90 jours de prison
Après avoir lu des déclarations rédigées par les victimes sur les conséquences des actes de l’accusé dans leur vie, M. Latour a reçu sa sentence. « En lisant cela, ça m’a ramené trois ans en arrière alors que j’étais immature et que je n’assumais pas ma responsabilité dans les faits. Depuis, j’ai pris conscience de mes actes et si je pouvais retourner dans le passé pour le changer, j’y serais déjà. Malheureusement, je ne peux pas. Je ne suis pas une mauvaise personne malgré tout et je regrette amèrement cette erreur de parcours », mentionnait l’accusé au juge Joey Dubois.
Le magistrat a entériné une suggestion commune des avocats impliqués dans le dossier. Par conséquent, il a condamné Samuel Latour à une peine de prison de 90 jours. Celle-ci sera purgée de façon discontinue, soit les fins de semaine du samedi 9h au dimanche 17h dès le 29 décembre prochain.
À cette décision est assortie une probation de deux ans et quelques conditions. « Vous ne pouvez pas avoir de contacts directs avec vos victimes, vous trouvez à moins de 50 mètres d’elles, de leurs lieux de travail, d’études et de résidence. Vous devez garder la paix, avoir une bonne conduite et ne pas avoir en votre possession un appareil pouvant enregistrer ou filmer dans une salle de bain, un vestiaire ou tout autre endroit où il est raisonnable de croire que des gens peuvent s'y dévêtir », a précisé le juge Dubois.
L’accusé n’avait pas d’antécédents judiciaires et est considéré comme un actif pour la société. Il occupe un poste à temps plein dans l’industrie de la construction.
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