Nouvelle plateforme de la Sûreté du Québec
Des crimes non résolus dans Beauharnois-Salaberry refont surface
Des crimes survenus sur le territoire de Beauharnois-Salaberry, et des environs, et datant principalement des années 1970 refont surface suite à la mise en ligne, par la Sûreté du Québec, d’un tout nouveau site Web consacré à ces dossiers.
Lancée ce mardi, la nouvelle plateforme de dossiers non résolus de la Sûreté du Québec recense près de 300 dossiers toujours ouverts et dont la SQ espère trouver des réponses.
Parmi les crimes recensés, deux se sont déroulés dans Beauharnois-Salaberry et les environs:
Léo Desjardins, 14 février 1975, Salaberry-de-Valleyfield
Le 14 février 1975, Léo Desjardins a quitté le bar Champlain situé sur la rue Saint-Laurent à Valleyfield, avec deux de ses amis à bord d’un véhicule. Un peu plus tard, ce même véhicule a été intercepté par plusieurs individus et Léo Desjardins a été victime d’une violente agression. Suite à cette agression, il a succombé à ses blessures.
Jocelyne Major, 11 avril 1980, Sainte-Martine
Le 9 avril 1978, Jocelyne Major a quitté le domicile familial, situé sur le chemin de la Rivière des Fèves à Sainte-Martine, à la suite d’un conflit avec ses parents. Selon ses proches, il s’agissait d’une dispute à propos des heures de couvre-feu. Ils étaient certains que Jocelyne allait être de retour dans les jours suivants. Ce n’est que le 11 avril 1980, soit deux ans après son départ, que la famille a rapporté la disparition de Jocelyne, alors âgée de 17 ans.
Toute information pouvant aider à résoudre ce crime peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, au 1 800 659-4264.
Des décennies de recherches
Chaque dossier d’enquête de meurtre ou de meurtre présumé demeure actif jusqu’à sa résolution. Même après des décennies, la moindre information du public peut permettre aux enquêteuses et enquêteurs d’avoir de nouvelles pistes, voire de mener à une finalité positive.
« Même dans des dossiers datant des années 1970, il est possible, aujourd’hui, de trouver de nouveaux éléments d’enquêtes. Quand un nouvel enquêteur prend en charge un dossier, il l’étudie, regarde si de nouvelles informations sont disponibles, mais surtout, il apporte un regard nouveau », explique à Néomédia, le porte-parole Nicolas Scholtus.
Les nouvelles technologies peuvent aussi être mises à contribution dans les recherches, tout comme les nouvelles méthodes d’enquête.
« Dans certains dossiers, on peut faire des analyses d’ADN parce que nous avons maintenant cette expertise. On peut donc faire certaines associations », conclut le porte-parole.
Les citoyens sont invités à consulter le site Internet des dossiers non résolus et à le partager. De nouvelles informations et des nouveaux cas y sont ajoutés régulièrement.
Toute personne qui détiendrait de l’information peut la transmettre de façon confidentielle en contactant la Centrale d’information criminelle à l’adresse courriel [email protected] ou par téléphone au 1 800 659-4264.
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