Journée internationale des pompiers
Rendons hommage aux soldats du feu
Beau temps, mauvais temps, jour ou nuit, peu importe la journée, les pompiers risquent leur propre vie pour sauver celle des autres. Aujourd’hui, rendons leur hommage pour leur courage et leur dévouement avec la journée internationale de ces soldats du feu.
Dès qu’il enfile son habit de combat, porte son imposant chapeau jaune et se retrouve dans un gros camion rouge, il est prêt. Sans hésitation, il fonce allant jusqu’à mettre en péril sa vie pour secourir un grand-parent, un parent, un enfant en détresse.
Ces hommes et ces femmes seront les premiers arrivés lors d’un incendie, un accident de la route, une inondation…il y a toujours un pompier à la rescousse lors d'une situation d'urgence.
L’hiver, il se gèle les doigts. L’été, il suffoque sous un soleil rayonnant, amplifié par une chaleur humainement insoutenable d’un feu avec des flammes de 50 pieds de haut. Seul un héros, un vrai, peut supporter.
« Cette journée est un moment idéal pour la reconnaissance du métier qui termine toujours parmi les trois métiers les plus appréciés des Québécois. Les pompiers aussi apprécient venir en aide aux citoyens », souligne le chef de division aux opérations de la brigade de Vaudreuil-Dorion, Stéphane Massicotte.
« C'est toute une signification pour ces 52 personnes dédiées à la cause, dont la mission principale est de sauver des vies », renchérit le chef Massicotte, dont ses hommes et ses femmes de combat interviennent sur 1800 incendies en moyenne par année.
Rapide, efficace et sécuritaire
Le métier du sapeur le met face au danger en cas de sinistre. Il a peu de temps pour prendre une décision et définir l’ordre des priorités. Lors d’un incendie, il doit s’assurer de transporter avec ténacité, bien souvent à pied et à bout de bras, les équipements nécessaires pour éteindre le feu, sécuriser le périmètre et limiter les dégâts.
Il administre les premiers soins aux blessés, évacue les victimes et ne quitte les lieux que lorsque tout danger est définitivement écarté.
Malgré tous les efforts déployés, il doit parfois vivre avec l’échec. 50 personnes sont décédées en moyenne chaque année au Québec, liées aux incendies entre 2014 et 2018.
En ce 4 mai, la communauté mondiale reconnaît et honore les sacrifices, la bravoure et la force de ces hommes et femmes pour protéger leurs communautés et leur environnement.
D’ailleurs, dans plusieurs pays, les sirènes des casernes de pompiers sonneront, invitant à une minute de silence à la mémoire de tous les pompiers décédés en mission.
En 2019, le Monument aux pompiers canadiens, aux plaines LeBreton, à Ottawa, dénombrait 1529 noms de pompiers inscrits sur le mur commémoratif, morts en service.
C’est également une journée où les pompiers actuels et passés peuvent être remerciés pour leur indispensable contribution.
Le Québec compte 15 907 pompiers, âgés généralement entre 20 et 59 ans, quelques temps pleins, concentrés essentiellement dans les grandes villes, et majoritairement des temps partiels et des volontaires. Ajoutons 5000 officiers et 400 préventionnistes. Du nombre, 780 sont des femmes.
Historique
La journée internationale des pompiers a été créée en 1999. Elle a été mise sur pied à la suite de la mort de cinq pompiers dans un incendie en Australie, le 4 janvier de la même année.
Le 4 mai, c’est aussi la Saint-Florian, le saint patron des ramoneurs et des pompiers. Saint Florian aurait été l’un des premiers pompiers commandants d’un véritable bataillon romain et aurait sauvé de nombreuses vies et notamment tout un village en feu dans la Rome antique.
Une passion qui s'est transmise à ses descendants, bien souvent de père en fils.
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