Pour sensibiliser à l'économie de l'eau potable
Sainte-Martine lance la campagne Retour aux sources
Sensibiliser les Martinois à l'importance d'économiser l'eau potable et à adopter des comportements responsables lors de l'utilisation de cette ressource. Voilà l'objectif visé par la campagne Retour aux sources lancée par la Municipalité de Sainte-Martine.
Cette stratégie découle de l’adoption par le conseil municipal de la Stratégie municipale d’économie de l’eau potable horizon 2019-2025.
La Municipalité de Sainte-Martine répond déjà aux obligations légales du ministère concernant la transmission de données sur l’état de son réseau de distribution.
Cette année, elle emboîte le pas en se dotant de sa propre stratégie municipale d’économie d’eau potable et en mettant en place des actions de sensibilisation auprès des consommateurs sur son territoire. Le document comportant le détail des actions et de leurs échéanciers sera diffusé à l’ensemble de la population le 1er avril prochain. « Les municipalités ont la responsabilité de se préparer aux changements climatiques et aux enjeux liés à l’approvisionnement en eau potable », indique la mairesse Maude Laberge.
C’est donc par l’entremise de la campagne de sensibilisation Retour aux sources que plusieurs actions seront promues auprès du public. Une signature graphique a été élaborée, rappelant le cycle de l’eau et l’importance du retour à la terre de cette ressource. Le slogan Préservons notre eau potable incite les citoyens à s’impliquer collectivement dans cette démarche de réduction de l’utilisation de l’eau potable.
Des efforts à long terme
Afin d’accompagner la population dans leurs efforts de réduction d’utilisation de l’eau potable, la Municipalité implantera les mesures suivantes au cours de l’année 2021 :
- Un règlement permettant d’offrir une subvention aux propriétaires martinois, et ce pour l’acquisition de barils récupérateurs d’eau de pluie est en vigueur depuis le 15 mars dernier. L’incitatif financier représente 80 % de la facture pour un montant maximal de 100 $ et un nombre maximal de 2 barils par propriété.
- Un programme de débranchement des gouttières se tiendra au cours de l’été avec l’aide d’un étudiant en urbanisme qui agira à titre de conseiller auprès des résidents. Celui-ci sillonnera l’ensemble des quartiers desservis par le réseau d’aqueduc.
- Le système de gouttières du pavillon des patineurs, situé au 58, rue Saint-Joseph, sera modifié afin de présenter un modèle concret utilisant barils d’eau de pluie et système d’arrosage des plates-bandes.
- Une plate-bande sera aménagée au nouveau parc Léo-Myre, situé entre la piste cyclable et le parc Nolasque-April, utilisant les principes du xéropaysagement, c’est-à-dire en privilégiant les plantes indigènes qui ne nécessitent pratiquement pas d’arrosage.
- Les citoyens et citoyennes pourront, dans les prochains mois, bénéficier de rabais avantageux lors d’achat d’équipements économiseurs d’eau et d’énergie homologués WaterSense. L’achat se fait sur le site Internet d’Hydro-Québec en sélectionnant le rabais applicable à la Municipalité de Sainte-Martine.
-Des activités, ateliers et conférences de sensibilisation seront organisés tout au long de l’année et intégrés à la programmation de culture et loisirs.
Rappelons qu’une subvention pour l’achat de toilette à débit réduit est déjà offerte depuis 2011.
La protection de l’eau est un enjeu mondial, sa répartition inégale sur le globe en fait une ressource convoitée. Le Québec dispose de 3 % des eaux douces renouvelables de la planète et les Québécois et Québécoises sont parmi les plus grands consommateurs d’eau au monde avec 573 litres par personne
par jour selon les données 2015. « Depuis plusieurs années, le comité de l’environnement, composé de citoyens engagés, travaille fort à soumettre des idées en lien avec l’économie d’eau potable. Il est important de se rappeler que bien que l’on retrouve une grande quantité d’eau au Québec, les bassins
qui approvisionnent nos réseaux d’aqueduc sont à risques et peuvent devenir inutilisables comme l’a vécu Sainte-Martine dans les années 70 avec les lagunes de Mercier » conclut la mairesse, Maude Laberge.
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