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Issus de 70 espèces différentes

Salaberry-de-Valleyfield a planté près de 450 arbres en 2020

durée 10h00
6 novembre 2020
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

En 2020, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield a planté pas moins de 447 arbres pour poursuivre la diversification de sa forêt urbaine. Chaque année, la Ville met en terrre plus de 70 espèces d’arbres différentes pour plusieurs raisons. 

Parmi celles-ci, on peut nommer la réduction des monocultures et le développement de la résilience de sa forêt face aux changements climatiques, aux maladies et particulièrement aux insectes ravageurs comme l’agrile du frêne. Toutes ces nouvelles espèces viennent tranquillement changer le visage de notre forêt urbaine et le paysage auquel il faut s’habituer.

Des alignements d’arbres différents, mais le bon arbre au bon endroit 

Les belles et harmonieuses allées d’érables qui bordent des rues de la ville prouvent combien la forêt urbaine de Salaberry-de-Valleyfield est peu diversifiée.  Consciente qu’il n’est pas possible de prévoir les envahisseurs de demain et les espèces d’arbres à risque, la Ville varie les espèces pour protéger la forêt urbaine, éviter la perte d’arbres par centaines et des rues entières dépourvues d’arbres matures. Désormais, dans un même alignement de rue, plusieurs espèces différentes sont plantées. Graduellement, les lignes uniformes d’érables feront place à de nouvelles espèces variées, y compris des conifères, avec la préoccupation de conserver une cohésion et une harmonie du paysage dans le temps.

La Ville plante selon les principes du bon arbre au bon endroit, en considérant l’espace disponible, le lieu et les traits des espèces pour leur résilience aux stress urbains, aux vents violents, à la sécheresse, aux froids intenses, aux redoux soudains en hiver, aux insectes et maladies exotiques, etc. « Notre nature est largement dominée par des monocultures, ce qui diminue la résilience des écosystèmes. Pour profiter des nombreux et essentiels bénéfices fournis par les arbres, il est primordial de s’assurer qu’ils peuvent vivre longtemps et donc survivre en s’adaptant aux effets des changements. Puisqu’aucune espèce d’arbre ne peut résister à tous ces stress, il faut être prudent et minimiser notre exposition au risque en multipliant les espèces qui se distinguent par leurs traits de résistance. Il vaut mieux perdre quelques arbres qu’une forêt entière », résume Marie-Lou Lacasse, conseillère en environnement, arboricultrice et biologiste.

Forêt urbaine et envahisseurs exotiques

Durant le boom immobilier des années 60, 70 et 80 marquant le développement de la ville, plusieurs alignements d’arbres en emprise de rue ont été plantés. Ces aménagements sont presque tous des lignes d’érables de Norvège (à feuillage vert ou à feuillage bourgogne) et parfois d’érables argentés. Par chance, à l’époque, les frênes n’ont pas été majoritaires, comme dans d’autres villes où des rues entières perdent leurs arbres matures et se retrouvent complètement défigurées pour des dizaines d’années, à cause de l’agrile. Il faut 30 ans en moyenne pour qu’un arbre atteigne sa maturité et qu’il rende à la communauté tous ses nombreux avantages environnementaux et socio-économiques et contribue à la qualité de vie des milieux urbains.

Alors que presque tous les ormes indigènes du Québec ont succombé à la maladie hollandaise depuis les années 1940, que l’agrile ravage les frênes, voici que le longicorne asiatique est sous haute surveillance par les autorités gouvernementales. Cet insecte exotique s’attaque aux peupliers, aux bouleaux, aux saules et même aux érables, ce qui annonce un impact potentiel colossal. Ce sont autant d’exemples qui prouvent cette nécessité de protéger la forêt urbaine en la diversifiant. Pour en savoir plus sur les espèces exotiques envahissantes, le longicorne asiatique ou pour déclarer la présence d’un insecte sous surveillance, il faut consulter le site de l’ACIA (Agence canadienne d’inspection des aliments).

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield aura planté 447 arbres cette année afin, d’une part d’augmenter la canopée (couvert forestier) et de réduire les îlots de chaleur identifiés et, d’autre part, de remplacer des arbres ayant dû être abattus. Avec les 532 autres plantations effectuées en 2019, la Ville est en bonne voie pour atteindre l’objectif de 2 500 arbres plantés en 2025.

 

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