Parcs et espaces verts souillés
Salaberry-de-Valleyfield rappelle qu’il est interdit de nourrir les bernaches
Dans une semaine, le centre-ville de Salaberry-de-Valleyfield sera bondé de touristes. Pendant la haute période de fréquentation et de festivités, la municipalité rappelle qu’il est interdit de nourrir les bernaches.
Afin d’effacer les nombreuses traces d’excréments de celles-ci sur son territoire, un nettoyage régulier des espaces accessibles est fait au quotidien.
Pour l’épauler dans cette tâche, la Ville peut compter sur la Société du Vieux canal de Beauharnois. L’organisme accorde déjà, tous les jours, deux heures au nettoyage de la promenade.
« Afin d’atténuer ces nuisances, la Ville invite les citoyens à ne pas nourrir les bernaches, canards et goélands (« mouettes ») et de ne pas endommager les cordons entre la rive et les sentiers. Bien qu’appréciées par plusieurs, les bernaches du Canada, communément appelées « outardes », peuvent être considérées importunes par d’autres », précise la Ville dans un communiqué officiel.
Ayant reçu plusieurs plaintes de citoyens pensant que ces excréments étaient ceux de chiens, dont le propriétaire est responsable, la Ville se doit de préciser que ce sont bien ceux des bernaches du Canada.
Rappelons qu’une bernache du Canada adulte mange jusqu’à 1,8 kg (4 lb) d’herbe par jour et libère jusqu’à 0,9 kg (2 lb) de matières fécales quotidiennement. Alors que les parcs, les pelouses et les terrains de golf bien entretenus qui longent les étangs ou les plans d’eau constituent un habitat idéal où les bernaches du Canada peuvent paître, le centre-ville est un site particulièrement attractif et encore plus si citoyens et touristes les nourrissent.
Bernaches, canards et autres animaux sauvages ne doivent pas être nourris, car cela peut nuire à leur santé, préférant un régime alimentaire naturel et sain, nuire à l’environnement et aux habitats, dégradant les lieux de promenade et la qualité de l’eau, et nuire à la sécurité humaine du fait d’une modification du comportement. Ces oiseaux deviennent alors plus agressifs et développent un esprit de compétition entre eux au contact de l’homme et au fur et à mesure que les populations se concentrent.
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