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Décerné par la MRC de Beauharnois-Salaberry

Le sculpteur Georges Henri Tardif met la main sur le prix Reynald-Piché

durée 13h00
14 juin 2019
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Ayant plus de 80 oeuvres originales réalisées en plus de 65 ans de carrière, c'est le sculpteur Georges Henri Tardif qui est le plus récent lauréat du Prix Reynald-Piché de la MRC de Beauharnois-Salaberry. 

Ce bilan ne tient pas compte de toutes les pièces non documentées qu’il a pu réaliser à gauche et à droite ainsi que les toiles qu’il a pu peindre au cours de sa prolifique existence. C'est parce qu'il sait comme nul autre, « donner vie au bois » que M. Tardif a conquis le jury et remporté les honneurs le 12 juin dernier. 

Pour recevoir son prix, M. Tardif était entouré d’un public fort intéressé, dont plusieurs amis et membres de sa famille en direct de la salle Kilgour de la MRC de Beauharnois-Salaberry. 

Un parcours étoffé 

À la lecture de l’ouvrage qui lui est dédié intitulé « Georges Henri Tardif - Sculpteur sur bois – Recueil de ses œuvres et de son parcours artistique » co-écrit par Fabienne Tardif et Ariane Perpignani, on saisit dès lors pourquoi les membres du comité de sélection ont été séduits par la feuille de route de l’artiste natif de Montmagny, mais Beauharlinois d’adoption depuis plusieurs décennies.

Dès son arrivée dans la municipalité à l’âge de 7 ans, en 1943, M. Tardif poursuit ses études académiques au Collège St-Viateur et découvre avec son père l’amour de la nature. Adepte de randonnée, M. Tardif découvre aussitôt la richesse des propriétés du bois comme matériau et ne tarde pas à faire ses premières armes en sculpture en gossant les arbres du Bois Robert. Il poursuit ensuite ses études à l’École des arts et métiers de Salaberry-de-Valleyfield et suit une formation spécialisée en dessin au Collège Stanislas de Montréal. Après un bref séjour au Nouveau-Brunswick, voilà qu’il est de retour à Beauharnois où il travaillera comme machiniste chez Alcan pendant une douzaine d’années.

Mais pendant toutes ces années, cet artiste autodidacte ne se lasse pas d’approfondir ses connaissances en sculpture et se laissera même tenté par la musique. Dans les années 1960, voilà qu’il commence littéralement à vivre de son art en exposant au côté d’artistes reconnus, comme Armand Vaillancourt, et en se forgeant graduellement une clientèle qui lui adresse des commandes.

Avec l’arrivée des années 1970, M. Tardif se bâtit une maison à Sainte-Martine où il donnera naissance en 1977 au « Reflet d’Antan », une réplique d’un pittoresque village d’autrefois avec maisonnettes, boutique d’artisanat, atelier de sculpture, restaurant, et même un théâtre d’été.  De retour à Beauharnois en 1987, l’artiste se consacre alors de plus en plus à l’enseignement. De nos jours, en 2019, M. Tardif sculpte toujours dans son atelier de la rue St-André à Beauharnois et continue d’explorer différents médiums et à réaliser de magnifiques sculptures.

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