6 décembre dernier
Le cinéaste et réalisateur de Beauharnois, André Desrochers, reçoit le prix Reynald-Piché
C'est l'apport d'André Desrochers au rayonnement de la région et à la promotion de la richesse de ce milieu de vie qui lui a valu le prix Reynald-Piché 2018. Le récipiendaire a été qualifié d'ambassadeur et d'homme de grand talent et de vision par la présidente du Conseil de la Culture de la MRC de Beauharnois-Salaberry, Karine Landerman.
La grande famille culturelle régionale, et plusieurs parents et amis du récipiendaire, s'étaient donné rendez-vous le 6 décembre dernier à la Pointe-du-Buisson –Musée québécois d’archéologie. C'est à ce moment que le cinéaste et réalisateur a reçu, par le Conseil de la Culture de la MRC de Beauharnois-Salaberry, le Prix Reynald-Piché, édition 2018.
Une feuille de route impressionnante et un cinéaste maintes fois primé
Quiconque parcoure le cheminement professionnel de cet artisan du cinéma ne peut être qu’impressionné par son travail aujourd’hui reconnu, tant à l’échelle nationale qu’internationale.
Plusieurs de ses productions ont été primées lors d’événements et de festivals et ont été vues, tant en Écosse, en France et en Belgique, en passant par Sherbrooke, Montréal, l’Abitibi et l’Ontario, pour ne nommer que ces endroits. L’une de ses productions, « Le Mont Rigaud, une colline chez les hommes », a même été sélectionnée par l’UNESCO pour représenter le Canada lors de sa tournée internationale dans le cadre de l’année de la Biopshère en 2010, sans compter qu’on lui a deìcerneì en 2003 aÌ titre de producteur-conseil le prix Jutra du meilleur documentaire au Queìbec pour le film « Rien sans pennes » de son ami Marc Girard ».
Au fil des ans, M. Desrochers a développé une expertise polyvalente et joué tous les rôles associés à la cinématographie, agissant tantôt comme caméraman, assistant de production et régisseur de plateau, ou encore comme scénariste, monteur, réalisateur et producteur.
Un gardien de la mémoire et un humaniste
Comme le dit si bien l’artiste multidisciplinaire Claude H. Vallée, lui-même récipiendaire du Prix Reynald-Piché en 2016, « M. Desrochers est allé à la bonne école. Il fut un employé de l’Office national du film du Canada et MM. Arthur Lamotte (un des plus grands documentaristes au Québec) et Jean-Louis Frund (LE cinéaste animalier du Québec) furent ses maîtres ». M. Vallée résume d’ailleurs bien l’homme en reconnaissant en M. Desrochers de multiples qualités, le qualifiant à la fois de « calme, patient, déterminé, méticuleux, professionnel, militant, idéaliste assumé, humaniste et gardien de la mémoire ».
Un regard cinématographique axé sur 3 champs d’intérêt
Tout au cours de sa carrière, M. Desrochers a porté son regard cinématographique envers 3 des passions de sa vie, soit la nature, l’histoire et les arts. Ses études universitaires en histoire de l’art, en anthropologie, en ethnologie et en archéologie, de même que son implication comme un des membres fondateurs du Comité ZIP du Haut-Saint-Laurent, corroborent éloquemment cet attachement pour ces champs d’intérêt.
En matière de nature et d’environnement, il ne suffit que de songer à 3 de ses plus récentes productions qui mettent la faune et la flore de chez nous à l’avant-scène et qui ont suscité la ferveur populaire, tant en région qu’à l’étranger, en l’occurrence « La St-Louis, l’eau... culte rivière », « Le Fabuleux Marais » et « La Beaudette, une rivière m’a parlé ».
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