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Trois canoéistes russes sont suspendus pour avoir participé au programme de dopage

durée 09h30
10 juin 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

GENÈVE, Suisse — Trois canoéistes russes, dont un médaillé d'or aux Jeux olympiques de Londres en 2012, ont été bannis pour avoir participé au programme de dopage commandité par l'État il y a huit ans.

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a révélé dans un communiqué que ses juges avaient confirmé les appels déposés par l'Agence mondiale antidopage (AMA) après que la Fédération internationale de canoë (ICF) ait refusé de poursuivre ces cas individuels.

Les juges étaient «suffisamment convaincus qu'Aleksandr Dyachenko, Nikolay Lipkin et Aleksandra Dupik avaient chacun commis des violations antidopage et que la décision prise par l'ICF de ne pas poursuivre l'affaire était erronée», a fait valoir le tribunal.

Des suspensions de quatre ans pour dopage aux stéroïdes ont été imposées à Dyachenko, le champion olympique du 200 mètres sprint K2 à Londres, et à Lipkin, multiple champion du monde qui sera déchu d'un titre remporté en 2014 à Moscou. La médaille olympique de Dyachenko n'est pas en danger.

Le TAS a révélé qu'une suspension de deux ans a été imposée à la paracanoïste Dupik, qui a fait l'objet d'un test positif en 2014 pour le diurétique furosémide qui peut être utilisé pour masquer la présence d'autres drogues.

Les cas ont été jugés en utilisant des preuves du laboratoire antidopage de Moscou qui a été fermé en 2015 lorsque le programme de dopage de l'État a été détaillé.

Les échantillons et les données du laboratoire ont été au cœur d'une impasse de plusieurs années entre les autorités de l'État de Moscou et l'AMA. Le différend a abouti à une intervention du TAS qui a vu le nom, le drapeau et l'hymne de l'équipe russe bannis des Jeux olympiques de Tokyo l'année dernière et des Jeux d'hiver de Pékin en février.

Le TAS a précisé dans son communiqué que l'instance dirigeante du canoë-kayak «a convenu que les preuves présentées par l'AMA confirmaient que les autorités russes avaient mené un programme de dopage institutionnalisé et avaient manipulé les données du laboratoire de Moscou dans le but de dissimuler de telles pratiques.»

Graham Dunbar, The Associated Press