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Agressions en Saskatchewan: la GRC pourrait avoir amélioré ses communications

durée 13h12
7 septembre 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

OTTAWA — Des experts en pratiques policières affirment que la GRC semble avoir appris de ses erreurs en fournissant à la population des mises à jour et des informations régulières, depuis dimanche, sur la chasse à l'homme menée en Saskatchewan.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) soutient qu'elle a lancé sa première alerte de «personne dangereuse» tôt dimanche matin, environ 90 minutes après avoir commencé à recevoir des informations faisant état de plusieurs agressions au couteau dans la communauté crie de James Smith, en Saskatchewan.

La GRC n'a pas tardé ensuite à publier les noms et les photos de deux suspects, dont l'un a été retrouvé mort lundi. La police fédérale a depuis lancé plusieurs autres alertes d'urgence, alors que la chasse à l'homme pour retrouver l'autre suspect, Myles Sanderson, se poursuit toujours mercredi.

Les experts affirment que l'utilisation par la GRC des alertes d'urgence et des mises à jour publiques lors de cette chasse à l'homme dans les Prairies contraste fortement avec le manque d'informations fournies par le passé dans de semblables circonstances.

On pense notamment à ce que beaucoup considèrent comme les ratés de la police fédérale en Nouvelle-Écosse en 2020. La GRC avait alors mis du temps à alerter la population et à divulguer des informations, alors qu'évoluait une tuerie qui a fait 23 morts, dont le tireur, sur une période de 13 heures.

Le sergent à la retraite de la GRC Bruce Pitt-Payne estime que la réponse de la GRC en Saskatchewan n'a pas été parfaite, mais que la publication d'alertes d'urgence démontre que la police fédérale a entendu les critiques et essaie maintenant d'améliorer ses pratiques.

La Presse Canadienne