Un exercice électoraliste, désespéré et complètement irresponsable
« Ce budget est un geste désespéré pour conserver le pouvoir », Guy Leclair
Pour Guy Leclair, le récent budget provincial est un bonbon en cette année d’élection. Le député de Beauharnois dénonce cet exercice financier déposé par le gouvernement libéral de Philippe Couillard.
« Les Québécois connaissent la recette libérale : trois ans de compressions, un an de bonbons puis des élections. Confrontés à ce cycle néfaste, ils ont deux options : la CAQ, qui promet de faire pire, ou le Parti Québécois, qui s’engage à briser ce cycle », affirme-t-il d’entrée de jeu.
Un budget pré-élection
Pour le PQ, ce budget est électoraliste. Premièrement à cause des bonbons qui s’y retrouvent, mais aussi parce que les libéraux n’ont pas hésité à replonger la province en situation de déficits, puis d’austérité.
« Ils nous promettent la reprise du cycle libéral, mais avec des services affaiblis dès le départ. Jamais un tel budget ne pourrait être déposé l’an prochain. C’est un budget électoraliste, et la vérification générale nous confirmera qu’il n’est pas soutenable à long terme. C’est un geste désespéré des libéraux pour conserver le pouvoir », ajoute le représentant de la circonscription de Beauharnois à l’Assemblée nationale.
Il poursuit en disant comprendre mieux pourquoi Philippe Couillard est allé piger dans le Fonds des générations. « Pour cacher les déficits dans lesquels il a choisi de plonger le Québec », résume M. Leclair.
Retour de l’austérité
Le PQ soutient que la population n’est pas dupe. Elle sait qu’une réélection des libéraux, en octobre prochain, signifierait un autre cycle d’austérité et de hausse du fardeau fiscal. Cette augmentation serait suivie de quelques baisses et de cadeaux pour la période préélectorale.
« Quant à la CAQ, elle doit nous répondre : en quoi ferait-elle les choses autrement? Les libéraux lèguent une impasse financière pour les prochaines années et la CAQ, en promettant des baisses d’impôt supplémentaires irresponsables et irréalistes, cache aux électeurs les jours les plus sombres pour la santé et l’éducation. »
Enfin, il précise le plan de son parti pour combler le manque à gagner financier en santé et en éducation. « On va geler le salaire des médecins et réinvestir directement dans les services pour les patients. On veut aussi réinvestir de manière responsable dans les services publics », conclut-il.
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