Guy Leclair présente son plan pour les soins et le soutien à domicile
Le député de Beauharnois, Guy Leclair, a présenté le plan solide de l’opposition officielle pour les soins et le soutien à domicile, deuxième volet de son plan santé.
« Il est temps de mettre fin au rationnement et de répondre aux besoins réels des Québécois. Les constats sont clairs : la réforme Barrette et ses promesses n’ont rien amélioré pour le soutien à domicile. Tout occupé à fusionner les structures, à augmenter les enveloppes des médecins, à leur garantir leurs primes inutiles, le ministre Barrette a rationné le soutien à domicile. Et c’est la protectrice du citoyen qui nous l’a confirmé : le gouvernement a appliqué une méthode qui consiste à « donner un peu à chacun, tout en ne donnant assez à aucun», a déclaré d’emblée le député. « Nos objectifs sont tout aussi clairs : permettre aux personnes aînées, ou vivant avec un handicap physique, une maladie mentale ou dégénérative, de demeurer à la maison, tout en réduisant le fardeau des proches aidants, et impliquer les professionnels de la santé, les entreprises d’économie sociale et les organismes communautaires. Nos solutions sont solides », a-t- il ajouté.
Assurer un environnement respectueux et sécuritaire : logements supervisés et sécurisés au besoin, et programme PAIR
« Pour que les aînés, les personnes vivant avec un handicap ou une maladie dégénérative et celles aux prises avec un problème de santé mentale puissent demeurer à la maison, il ne suffit pas de leur donner de l’argent. Il faut, d’abord, que leur logement soit sécuritaire et adapté à leur condition et, ensuite, que des personnes ressources du milieu social ou médical offrent un soutien de proximité. Pour ce faire, nous devons innover, présenter des mesures concrètes, accroître les ressources humaines et professionnelles à domicile, utiliser les nouvelles technologies, dont les technologies numériques, et soutenir les initiatives existantes, comme le programme PAIR d’appels automatisés », a illustré Guy Leclair.
Ce service, présent dans certaines régions, doit être étendu. Il contribue en effet à la sécurité des personnes âgées et à la tranquillité d’esprit de leurs proches. Il se décline en deux versions : d’abord, l’appel de sécurité, qui génère une alerte si l’abonné ne répond pas après trois tentatives. Une vérification est alors menée par un répondant qui aura été identifié par l’abonné ou les services policiers.
Il y a également l’appel aide-mémoire , qui rappelle aux abonnés de prendre leur médication, de vérifier leur taux de glycémie, et bien d’autres choses encore. « Par ailleurs, notre plan est d’appuyer le déploiement des logements supervisés, notamment pour les gens atteints de maladies dégénératives ou mentales, ou encore aux prises avec un handicap physique. Ces logements consistent en des regroupements de locataires à qui on assigne un travailleur social ou une infirmière qui, souvent, réside au sein de ces regroupements. Des solutions technologiques permettent désormais de rendre plus sécuritaire l’environnement de ces personnes, tout en facilitant le travail des professionnels de la santé. Plusieurs initiatives communautaires qui répondent à une panoplie d’autres besoins de ce type doivent être encouragées, facilitées et soutenues par le gouvernement; c’est ce que nous ferons », a-t- il poursuivi.
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